Dra. Sofía García-Beyaert                                                                                                                                                                                                    

Contact: sofia.garcia.beyaert@uab.cat
twitter: @SGarcia_Beyaert


Sofía García-Beyaert, PhD, est professeure assistante au Département de Traduction, Interprétation et Études de l’Asie Orientale (DTIEAO). Elle est membre du groupe de recherche MIRAS depuis 2010 et boursière Serra Húnter depuis 2020. Elle a obtenu son Doctorat en Politiques Publiques – avec mention internationale – (Universitat Autónoma de Barcelona en Espagne) après une Maîtrise en Sciences Sociales et Politiques (Universitat Pompeu Fabra en Espagne) et une triple licence – avec mention – en Langues Européennes Appliquées avec double spécialisation en traduction économique et juridique et en interprétation de conférence (Universidad de Granada en Espagne, Université Aix-Marseille en France, Northumbria University au Royaume-Uni).

Sa curiosité interdisciplinaire et son engagement en faveur de la professionnalisation de l’interprétation en milieu social l’ont amenée à entreprendre son doctorat en politique publique à l’Institut pour la Gouvernance et la Politique Publique (IGOP), et à le consacrer à l’institutionnalisation de l’interprétation de service public. En parallèle à la rédaction de sa thèse, Sofía participa, comme co-auteure et co-éditrice, au manuel fondationnel “The Community Interpreter : An International Textbook, (2015) Culture and Language Press, Bancroft, M. et al (Eds)”. Dans le cadre de ce travail d’équipe, Sofía identifia le concept et  forgea le terme “autonomie communicative” dans le but de renforcer le rôle clé de l’interprète dans le soutien des droits à la communication; ce concept trouve ses racines dans le travail de recherche de sa thèse de doctorat : Cross-Linguistic Communication and Public Policy: The Institutionalization of Community Interpreting (2016). Ses séjours de recherche en tant que “visiting scholar” au “Centre for Ethics” y au sein du programme “Ethnic and Pluralism Studies” à l’Université de Toronto (Canada) ont eu une grande influence sur ces deux projets.

Parmi ses contributions interdisciplinaires, à cheval entre les études d’interprétation et l’analyse des politiques publiques, les publications suivantes méritent d’être soulignées : Key external players in the development of the interpreting profession (2015), Routledge Handbook of Interpreting, Mikkelson, H. and Jourdenais, R. (Eds);  Public Concern, Public Policy and PSI: The Public Dimension of Language Interpreting (2017), Revista Canaria de Estudios Ingleses.

Quant à son expérience pédagogique, elle s’est développée à la fois au sein d’établissements d’enseignement supérieur et en dehors du système universitaire. Elle a travaillé comme éducatrice dans des environnements très divers, notamment dans une école primaire indépendante du système scolaire nord-américain et dans l’organisation de programmes de formation continue pour les adultes qui travaillent comme interprètes de service public. Ces expériences pédagogiques ont fait naître en elle un intérêt supplémentaire de recherche, axé sur la pédagogie, la formation des interprètes et les nouvelles technologies.